ATELIER ISABELLE BIRO
Depuis 1985, date de la création de l'agence,
notre pratique professionnelle s'est vue dirigée principalement vers des programmes publics d'enseignements (lycées, collèges, groupes scolaires, équipements de petites enfances) ainsi que vers des opérations de logements collectifs, locatifs sociaux ou en accessions à la propriété, en site urbain ou péri-urbain.
Nous avons pu, au cours du temps, tisser notre propre cahier des charges pour l'un et l'autre de ces programmes, qui se superpose et qui complète harmonieusement celui des maîtres d'ouvrages. Il constitue une charte de travail interne à l'agence. Nous développerons donc plus en détail ces deux approches, à travers lesquelles on pourrait trouver également de nombreuses passerelles et points de convergence.
Ces postures sont évidemment en constante évolution, avec des préoccupations nouvelles émergentes qui viennent régulièrement les compléter.
POSTURE ARCHITECTURALE ET METHODOLOGIE
Habitat
Un programme à double visage
Entre la ville et l'intime
Le logement fabrique 95% de la matière de la ville : la posture de l’architecte doit faire une synthèse entre les nécessités pratiques indispensables au confort interne du logement, la typologie général du projet, la relation à l’espace urbain dans lequel il prend place, les question de continuité ou de discontinuité. L’immeuble d’habitation est un trait d’union entre un dehors surexposé, objet de tous les regards, écriture de la ville, sujet aux variations de la mode et un dedans intime, secret, fragile : comment peut-il se construire une image ?
L’envers de l’architecture, son double, peut être nommé très simplement par le mot usage.
Enseignement
Un rapport ouvert à l'urbain
La relation avec l’environnement proche, l’appartenance au quartier
«Chaque projet débute à partir de l’histoire identitaire du contexte. La construction de la nouvelle école continue à l’écrire. (…) Les projets tissent des liens dans le quartier grâce à des promenades publiques, des espaces ouverts pour accueillir les familles. Il recompose et redéfinit les limites pour créer des lieux de rencontres autour de l’école devenue générateur d’énergie.» Florence Sarano
La cité scolaire peut constituer un vecteur important de développement d’un urbanisme à venir. La porosité d’un bâtiment ou d’une partie de ce bâtiment et de son contexte proche peut également s’avérer déterminante dans la perception du projet. Les espaces récréatifs, ou jardins, proposent des espaces libres végétalisés précieux apportant une rupture du bâti ainsi des vues lointaines et des dégagements intéressants pour l’espace public. Ces espaces peuvent donc profiter, à minima visuellement à l’organisation de l’espace urbain et à la présence d’espaces libres végétalisés en ville.